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Encoder un flux pour le web

Pour obtenir un fichier vidéo utilisable dans un navigateur de base sur de nombreuses plateformes, dont les smartphones, voici une commande bien utile :

ffmpeg -i input.mkv -map 0:0 -map 0:2 -vcodec libx264 -pix_fmt yuv420p -profile:v baseline -level 3 -vf scale=hd720 -acodec aac output.mp4

Selon le contenu de votre vidéo d’origine, il peut être pertinent de modifier les options map pour sélectionner un flux audio spécifique…

Le codec vidéo libx264 est l’un des plus couramment utilisé. Les options pix_fmt, profile:v et level permettent d’assurer une compatibilité maximum avec les lecteurs navigateurs les plus classiques. Le vf scale peut être choisi à convenance, mais utiliser un standard comme hd720 assure encore une fois une bonne compatibilité.

Le codec audio aac est lui aussi l’un des plus répandus. Avec cette combinaison, vous devriez obtenir un fichier qui passe bien sur une large majorité de supports.


Reencoder le flux vidéo d’un fichier

Parfois, pour réduire la taille d’un fichier, ou simplement parce que son contenu n’est pas conforme ou ne se lit pas sur certains logiciels, il peut être utile de réencoder le flux vidéo d’un fichier multimédia. Avconv vient une fois de plus à notre secours :

avconv -i in.mkv -map 0 -c copy -c:v:0 libx264 -b:v:0 2000k -s:v:0 hd720 out.mkv

Cette commande part du principe que le flux vidéo est le n° 0, à adapter en fonction du besoin.
On peut supprimer la modification de résolution ou le codec.
Détails :

  • -map 0 : permet de remapper automatiquement tous les flux du fichier initial dans le fichier créé
  • -c copy : par défaut, les flux sont copiés tels quels (pas de réencodage)
  • -c:v:0 libx264 : le flux vidéo 0 est réencodée en libx246 (H264)
  • -b:v:0 : le bitrate du flux vidéo 0 doit suivre 2000Kb/s
  • -s:v:0 hd720 : le flux vidéo 0 sera de résolution HD 720 (1280×720) ; on peut spécifier une résolution wxh aussi

 


Jour 24 : Kees Vanilla Crème Brûlée

(Pays-Bas)

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Observations : la robe est brun sombre voire noire opaque, surmontée d’une mousse crémeuse à persistance plutôt faible
le nez, au premier abord, est vraiment centré sur la crème brûlée avec quelques notes de malt et de torréfaction. On sent aussi nettement la vanille quand on s’appesantit
au goût c’est un festival : sucré, acide, amer, tout y est ! Chacun fluctue au cours de la dégustation pour créer une composition évolutive assez complète
les arômes sont riches et intenses, sur le torréfié, le crémeux, les malts, les fruits confits ; encore une fois la perception évolue avec le temps
la pétillance est assez légère

Note :

Mon épouse
Moi

Appréciation : on finit en beauté avec cette Vanilla Crème Brûlée et si cela devait rester à démontrer, il s’agit encore d’une brasserie hollandaise. De prime abord, au nez, j’ai cru que l’on avait à faire à une bière dans le registre sucré, mais il n’en est rien : l’équilibre des goûts est plutôt bien travaillé. Je ne connaissais pas cette brasserie qui a visiblement travaillé avec Saveur bière pour créer une exclu dans le beery christmas ; cela donne envie de découvrir le reste de la gamme. Merci Saveur bière, à l’année prochaine !


Jour 23 : Innis & Gunn Rum Finish

(Écosse)

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Observations : robe ambrée, légèrement brune, mousse fine et peu persistante
le nez est malté et chaleureux, avec des notes de fruits, voire de pomme, et le côté boisé de la barrique de rhum
le goût est bien équilibré, il y a du corps mais cela reste léger, et c’est surtout la palette aromatique qui impressionne, qui commence par le malt, le caramel, les fruits en compote, puis on évolue vers des saveurs plus boisées apportées par le vieillissement en fût avec une évolution vraiment sensible entre le début et la fin de dégustation
enfin, la pétillance est légère dans la plus pure tradition des bières écossaises

Note :

Mon épouse
Moi

Appréciation : Tout comme l’an dernier, c’est une bière des îles britanniques qui crée la surprise, encore une fois du style wee heavy. Je pense que j’adore tout simplement ce style de bière, pour sa complexité, son raffinement et sans utiliser d’argument massue comme un degré d’alcool élevé ou un houblonnage important. On pourra toujours dire que le vieillissement en fût de rhum se range dans cette catégorie, et pourtant les arômes apportés de cette manière se combinent tellement bien avec le breuvage qu’on ne peut que saluer cette initiative bienheureuse. Une très grande bière selon moi.


Jour 22 : Zundert Trappist

(Pays-Bas)

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Observations : robe ambrée orangée, parfaitement limpide, un col de mousse à grosses bulles assez peu persistante
le nez est assez basique, sur des notes maltées
au goût, c’est clairement l’aspect liquoreux et l’alcool qui l’emportent, même si une légère amertume est perceptible en fin de dégustation.
côté arômes, on sent bien que c’est une triple, maltée, mais après, pas grand chose d’autre
pétillance moyenne

Note :

Mon épouse
Moi

Appréciation : une bière que je trouve personnellement avec assez peu d’intérêt, c’est à dire typiquement ce que je reproche aux bières de type belge : forte et peu raffinée. On sent surtout le sucre et l’alcool, mais pas grand chose d’autre. Cette bière est peut-être brassée par des moines, mais ils ne sont clairement pas dans une démarche d’originalité. A côté de cela, les bières de Westmalle, Westvleteren, Orval ou Rochefort sont infiniment plus intéressantes. On trouve parmi les bières d’abbaye belges d’innombrables exemples comparables à cette Zundert. J’avais une meilleure image des trappistes que cela. Cette bière me paraît bien moins intéressante que toutes les précédentes, et les Pays-Bas ont tellement mieux à nous offrir. Je ne vois pas trop l’intérêt de la présenter en fin de calendrier.


Jour 21 : Buxton Axe Edge

(Angleterre)

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Observations : robe jaune orangée, une belle mousse à bulles moyennes bien persistante
nez est à dominante litchi, mais laisse également sentir des arômes floraux et d’agrumes. Bref : une explosion de houblons !
au goût, on démarre sur un équilibre entre le malt et le houblon, puis c’est rapidement l’amertume qui prend le dessus.
en terme d’arôme, c’est évidemment les différents houblons qui amènent l’intégralité des sensations. On retrouve notamment de belles notes de pamplemousse, et l’ensemble est vraiment bien fondu entre les différents arômes
pétillance assez légère, qui agrémente bien le côté acidulé des arômes d’agrumes

Note :

Mon épouse
Moi

Appréciation : une IPA de belle facture, bien dans la tendance actuelle de l’amertume prononcée. Personnellement, j’aurais préféré quelque chose avec plus de corps mais je dois reconnaître que cet assemblage de houblons est plutôt réussi et donne à la bière des arômes vraiment agréables. Une bière à conseiller les yeux fermés à tous les grands amateurs d’amertume !


Jour 20 : Anosteké Cuvée d’Hiver

(France)

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Observations : sur une robe ambrée, une mousse à bulles assez grosses et assez persistantes
le nez est bien marqué, et propose des notes florales et d’agrumes, ainsi qu’une touche de malt et des épices
le goût est raffiné et équilibré, la bière a du corps, est riche, structurée ; elle présente une pointe d’acidité ainsi qu’une amertume qui se développe lentement sur le palais
côté arômes, on attaque sur le malt, puis on sent des notes de cacao et la perception évolue vers des arômes plus épicés, légèrement acidulés avec des notes d’agrumes
pétillance moyenne à légère

Note :

Mon épouse
Moi

Appréciation : Encore une belle réussite, une dégustation riche et complexe, à la fois chaleureuse et pleine de vivacité. La brasserie du Pays Flamand, qui produit la gamme Anosteké, est dorénavant l’un des fleurons de la bière de qualité en France, et nous propose là sa variante de la bière de Noël, à la fois respectueuse des traditions, mais aussi dans la lignée de leur gamme « le houblon fait la force » (écrit sur la bouteille).


Jour 19 : Brooklyn Sorachi Ace

(États-Unis – New-York)

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Observations : robe jaune pâle légèrement trouble, mousse à grosse bulle relativement persistante
nez est consacré au houblon sorachi ace, et donc comporte des composantes florales, de fruits exotiques, mais aussi un côté épicé, poivré
au goût, on est sur une bière en faveur de l’amertume, mais malgré tout relativement équilibrée pour une blonde pâle, sans doute due à la forte teneur en alcool
question arôme, on retrouve ce côté poivré et un peu floral, mais c’est surtout le goût amer du houblon qui garde la main
pétillance assez élevée, qui renforce les arômes en début de dégustation

Note :

Mon épouse
Moi

Appréciation : une bière mono-houblon dédiée au sorachi ace, annoncé comme un houblon rare sur l’étiquette ; c’est un houblon en effet assez original qui comporte des notes aromatiques assez inhabituelles, mais aussi et surtout une belle dose d’amertume. C’est une bonne manière de découvrir les sensations liées à un houblon, et qui peut permettre, comme pour un cépage de vin, d’éclairer ses choix pour de futures dégustations, mais qui pris séparément me paraît insuffisant pour constituer une bière d’excellence. Je pense que je l’aurais plus appréciée dans une bière avec plus de corps, plus de malt, et éventuellement rehaussée par un autre houblon aromatique. Mon épouse, quant à elle, qui n’est pas fan de l’amertume à tous crins, n’a évidemment pas particulièrement apprécié l’expérience…


Jour 18 : Weihenstephaner Korbinian

(Allemagne)

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Observations : la mousse est fine et assez persistante, légèrement colorée ; la bière elle-même est brun sombre avec des reflets rouge-orangés et limpide
au nez, elle est discrète mais révèle des arômes maltés et caramélisés, ainsi que des pointes de fruits rouges et noirs et/ou confits
en bouche, l’attaque est plutôt sur le malt, puis se développent les arômes de torréfié, de caramel et une agréable et légère amertume. Mon épouse apprécie le bon goût de cake aux fruits que lui renvoient les arômes de cette bière.
le goût est très équilibré et laisse donc la part belle à la palette aromatique
la bulle est fine et permet de bien mettre en avant l’attaque maltée de la bière

Note :

Mon épouse
Moi

Appréciation : Encore une allemande bien ficelée. Je la trouve cependant un peu plus raffinée que sa comparse précédemment dégustée : la Paulaner Salvator, notamment parce qu’elle est moins portée sur un goût alcooleux. Une bière assez chaleureuse, plutôt ronde, mais qui est suffisamment légère pour laisser une place à d’autres dégustations ultérieures.