Blogeek|Sioc

Geekeries de tout poil

Jour 7 : Alvinne Mad Tom

(Belgique)

P1060289 P1060290

Observations : robe très pale, bien trouble, mousse très légère, presque absente, et pour cause le style bitter (anglais) est a priori très peu carbonaté ;
nez de levure intense, avec des notes de houblon ;
corps très léger, mais goût bien équilibré, tout de même en faveur d’une amertume plutôt marquée et qui évolue dans le temps, restant présente un long moment ; on sent également les notes acidulés du houblon ;
l’arôme de la levure est très présent et donne au breuvage cette caractéristique sensation de bière artisanale ;
la pétillance est très légère, ce qui reste conforme au style et à l’observation de la mousse.

Note :

Mon épouse 

Moi

Appréciation : une excellente bière, avec le goût prononcé de levure que j’adore dans les artisanales, et qu’on retrouve de moins en moins souvent, les brasseurs, même artisanaux, ayant tendance à trop filtrer leur produits avant embouteillage (je pense). L’amertume est marqué mais maitrisée, et je préfère quand on s’approche de ce type d’équilibre…

Je n’avais jamais bu de bière de ce style, et j’avoue avoir particulièrement apprécié l’expérience !


Jour 6 : St Feuillien de Noël

(Belgique)

P1060287 P1060288

Observations : robe brune assez sombre, mousse fine assez abondante, assez persistante ;
nez sur le malt, et un peu de levure, on ne se doute pas a priori du degré alcoolique ; après quelques minutes la réglisse devient bien nette aussi au nez ;
le goût est rond et équilibré, pas trop sucré comme on pourrait s’y attendre d’une Belge forte, du moins suffisamment équilibré par une acidité surprenante ;
les arômes sont complexes, et rappellent certains types de bonbons, comme les arlequin… on décèle une note de réglisse, mais je suis bien dépourvu pour décrire une liste plus exhaustive… mon épouse pense à de la pomme (type grany smith) par exemple ;
la pétillance est assez accentuée, mais pas excessive, je trouve qu’on reste en dessous des standards belges.

Note :

Mon épouse 

Moi

Appréciation : une belge assez originale, puisqu’elle n’envahit pas le palais de sucre comme beaucoup d’autres, surtout pour les Noël. On reste sur un ensemble équilibré, tant au niveau des goûts que des arôme, même si l’amertume reste discrète.
Une bonne belge de Noël 🙂


Jour 5 : Emelisse Espresso Stout

(Pays-Bas)

P1060286

désolé, pas de photo dans les verres !

Observations : robe noire opaque, aux reflets marron intense, mousse très fine, persistance moyenne à longue ;
nez complexe sur les arômes riches de café, malt, chocolat, on sent de prime abord un équilibre olfactif très abouti, ce qui est plutôt rare ;
au goût, c’est très équilibré là aussi, le corps est bien présent, l’acidité aussi, et évidemment une belle amertume… mais tout cela est si bien fondu que ça laisse place à une magnifique palette aromatique ;
celle-ci est basée sur les notes de café, intenses, et de chocolat, bref une explosion d’arômes empyreumatiques ;
la bulle plutôt légère laisse le devant de la scène à cet éventail aromatique, de même que le caractère globalement sec de cette bière.

Note :

Mon épouse 

Moi

Appréciation : déjà je précise que je suis plutôt fan de la brasserie Emelisse, qui nous délivre des produits dont la qualité n’est plus à démontrer, dans des gammes de prix très raisonnables. Cette bière, l’une des favorites de mon épouse, propose une expérience bien agréable aux amateurs de bières sombres et corsées, notamment à ceux qui aiment le café très intense.
Il s’agit d’un breuvage à boire précautionneusement ; un tel concentré de goûts et d’arômes pourrait écœurer un dégustateur empressé.


Jour 4 : Flying Monkeys Genius of Suburbia

(Canada – Ontario)

P1060284 P1060285

Observations : robe claire, dorée, limpide, mousse plutôt fine et persistance moyenne ;
nez sur les fruits exotiques (litchi, mangue) ;
goût centré sur l’amertume, et une pointe d’acidité, la bière comporte peu de corps par définition (type Saison annoncé, on s’approche plus d’une Pale Ale à mon sens)
pétillance moyenne, pas agressive mais bien présente ;
en première bouche les arômes de houblons dominent (sur les fruits et l’acidulé), puis après une sorte de trou aromatique dans un deuxième temps, la finale laisse ressortir uniquement le goût amer.

Note :

Mon épouse 

Moi

Appréciation : encore une bière, à la suite d’Agent Provocateur, qui mise tout sur l’amertume, avec cependant quelques différences : moins de corps mais plus d’arôme… personnellement je préfère un peu celle-ci.
On est pas encore dans ce que je considère au top, je préfère pour ma part les bière ayant un meilleur équilibre des saveurs.


Jour 3 : Boont Amber Ale

(États-Unis – Californie)

P1060282 P1060283

Observations : robe bien cuivrée, mousse et persistance moyennes ;
nez plutôt puissant, caramel et fruit… un peu comme un bonbon aux fruits ;
goût au départ malté, fruité, puis transition vers l’acidulé et enfin vers une saveur réglisse ;
bon équilibre, l’amertume ne prends pas le pas, mais reste présente
bulles moyenne, pétillance agréable.

Note :

Mon épouse 

Moi

Appréciation : une bière de très bonne facture, mais finalement assez classique.


Jour 2 : Craig Allan Agent Provocateur

(Écosse/Belgique)

P1060280 P1060281
Observations : mousse légère assez abondante, persistance moyenne ;
jolie couleur miel, un peu trouble avec la lie ;
nez assez discret, laisse présager de l’amertume ;
au goût l’amertume est bien présente tout du long de la dégustation, avec de belles notes florales et acidulées du houblon aromatique ;
un corps un peu léger, qui n’équilibre pas l’amertume ;
longueur en bouche moyenne, quasiment uniquement sur l’amertume ;
bulles moyennes à grosses.

Note :

Mon épouse

Moi

Appréciation : une bière que je connaissais déjà, que je trouve bien faite mais pas extraordinaire… ;
on est clairement pas sur une recherche d’équilibre : il s’agit d’une bière engagée, faite pour les amateurs d’amertume sans concession.


Jour 1 : Einstök Icelandic White Ale

Et c’est parti pour le mois de la bière, vous l’attendiez tous avec impatience, avec le Beery Christmas 2015 ! N’hésitez pas à relire les aventures de 2014.

Bref, il est là, il est beau, je l’ai reçu courant novembre, à la Poste SVP, bref impeccable !

P1060272Je n’ai pas eu le temps d’en parler avant, ni de poster mes impressions sur les premières bière au jour le jour, alors… je groupe tout en un seul post !

C’est parti…

Einstök Icelandic White Ale (Islande)

P1060278 P1060279
Observations : mousse légère et peu persistante ;
odeur d’orange très présente ;
peu de bulles, juste ce qu’il faut ;
goût très délicat et très équilibré, l’amertume marque le palais sans aucune agressivité, car elle est parfaitement fondue aux autres goûts ;
arômes d’orange, puis herbacés sur la finale.

Note :

Mon épouse stars_4

Moi stars_4

Appréciation : une bière gourmande malgré sa sécheresse, très désaltérante et agréable ;
ça commence fort, y’a intérêt à assurer sur la suite 🙂


Migration apache2

La semaine dernière, mon serveur m’a lâché.

Nature morte du XXIeme siècle

Nature morte du XXIeme siècle

Outre le traumatisme mental violent, et la peur panique (et finalement infondée) d’avoir perdu 2To de photos, documents, et autres joyeusetés, cela m’a naturellement conduit à renouveler le matériel. Et qui dit nouveau matériel dit nouveau software, oui parce que j’ai bien essayé de redémarrer l’ancien système directement sur le nouveau matériel, mais visiblement le noyau Ubuntu 8.04 était trop vieux pour la nouvelle architecture.

Contre mauvaise fortune bon cœur, je n’ai pas insisté trop et ai opté pour un nouveau système, avec néanmoins la petite lourdeur sur l’estomac de me dire qu’au lieu de bêtement démarrer un ordinateur, il allait falloir réinstaller non seulement un OS, mais aussi tous les services, programmes, sites, et autres pépites qui étaient présents sur l’ancien système… Bref un week-end de Pâques moins chocolaté et plus orienté ligne de commande que ce que ne l’exige la tradition…

Mon choix s’est porté sur Mint LMDE, pour le principe de rolling release qui me plait bien. C’est une distrib que je pratique depuis plus d’un an avec bonheur sur plusieurs postes desktop, donc après tout… pourquoi pas essayer en mode serveur ?

Tout s’est passé plutôt bien dans l’ensemble, mais je partage ici quelques (mes)aventures et découvertes. La première, c’est notamment la mise à jour des configuration du serveur web apache. Concrètement, mes sites sont passés de apache 2.2.8 à apache 2.4.6-3. A priori, je me suis dit que ça ne devait pas poser de problème !

Sauf que, des problèmes, (évidemment) il y en a eu !

1) nommage des fichiers de configuration

Les fichiers présents dans /etc/apache2/sites-available doivent se terminer par .conf, sans quoi les commandes a2ensite et a2dissite ne fonctionnent pas.

2) une syntaxe plus restrictive sur les VirtualHost

Avant, dans mes fichiers de configuration, j’écrivais quelque chose du style :

<VirtualHost *>
   ServerName blog.sioc.fr
   ...
</VirtualHost>

Maintenant il faut obligatoirement préciser le port du VirtualHost, sans quoi il n’est pas correctement pris en compte : pas d’erreur de démarrage, ni de log très explicite. Bien faire attention donc à écrire :

<VirtualHost *:80>

3) droits d’accès par défaut

Les droits de modification par fichiers .htaccess n’ont plus la même valeur par défaut. Depuis la version 2.3.9, la directive AllowOverride prend pour valeur par défaut None au lieu de All. Cela signifie simplement que tout répertoire pour lequel on a pas défini explicitement une règle va tout simplement ignorer tous les fichiers .htaccess qu’il contient lui et tous ses descendants.

Alors oui, sans doute c’est chouette d’augmenter le niveau de sécurité du serveur, mais franchement, d’un coup d’un seul, ne plus avoir un seul fichier .htaccess qui fonctionne, c’est un peu surprenant. Vigilance donc !

 

Voila pour ce soir, j’ai pris le temps d’écrire ce petit article sur conseil d’Alex, qui a eu bien raison de me le suggérer, merci à lui 🙂


Fermer les menu en Swing

Petite astuce rapide : comment, depuis le code, fermer les popups de menus ouverts par un utilisateur dans une IHM Swing, comme s’il avait cliqué en dehors des popups ?

Solution rapide :

MenuSelectionManager.defaultManager().clearSelectedPath();

Explications :

On pourrait être tenté d’utiliser un JMenu.setPopupMenuVisible(false) ou ce genre de chose, or cela ne fonctionne pas « bien » : en effet, il suffit de survoler à nouveau un bouton qui déclenche un menu, et celui-ci va poper sans clic. Pourquoi ? Je n’ai pas de réponse d’autorité, mais ce que je soupçonne, c’est que Swing gère l’état des menus, de l’ouverture à la fermeture, avec un Manager, et tant qu’on a pas cliqué en dehors de la popup d’un menu, ou sur un de ses éléments, le Manager considère qu’on est toujours en mode « menu ouvert », ce qui explique la réaction au survol.

En informant directement le Manager (c’est le sens de la ligne de code), non seulement on sort bien du mode « menu ouvert », mais en cadeau, Swing fait tout le nécessaire pour bien refermer toutes les popups…

Un peu de contexte :

J’ai été amené à utiliser cela dans le cadre de mon travail, pour proposer à l’utilisateur un Drag’n’Drop des éléments de menus dans une toolbar, pour configurer ses boutons préférés. Or, pour plus de lisibilité il est pertinent de forcer la fermeture des popups pour permettre à l’utilisateur de déposer les éléments glissées dans la toolbar. Pendant longtemps, on a eu le problème du « mode menu ouvert », et notamment ça se traduit par le fait que le prochain clic est perdu : le Manager croit qu’un menu est ouvert, alors qu’on a tout fermé avec des setPopupMenuVisible, du coup le clic sert à sortir du mode, et n’est pas pris en compte par la gestion habituelle des événements. Conclusion : ce petit bug m’a bien énervé pendant un moment, et je suis parfaitement ravi d’avoir trouvé comment le résoudre !


On va pas se quitter comme ça…

Après 24 dégustations de bière, il est temps de faire un petit bilan !

Tout d’abord, ce qui nous intéresse le plus : les meilleures bières ! Elles ont toutes les trois obtenu la meilleure note que j’ai attribué, soit 4.5/5 :

  • Mooi & Meedogenloos une bière riche et complexe, un produit de luxe par une brasserie d’exception
  • Thornbridge Kipling une bière fruitée et détonante, révélatrice de la nouvelle vague du houblonnage à l’américaine
  • Belhaven 90/~ Wee Heavy une bière de tradition, brassée sans concession avec un savoir faire qui force le respect

P1040695P1040731 P1040741Maintenant, les tops et les flops. Je mets une bière pour chaque :

Le TOP, c’est la Belhaven 90/~ Wee Heavy : une brasserie totalement inconnue de moi, une bière totalement inattendue, ça a été pour moi la plus grosse surprise, les autres bière notées 4.5 étant déjà de l’ordre du terrain connu en ce qui me concerne. Bravo et encore merci pour cette bière superbe, autant à saveur bière pour sa sélection que pour Belhaven pour sa fabrication ! Du grand art.

Le FLOP, c’est bien sûr la Météor de Noël : mais quelle idée de mettre un navet pareil là au milieu ? Le plus terrible c’est qu’elle arrive vers la fin, alors qu’on a eu tant de merveilles pour se rincer le gosier. Une honte. Une erreur. Un arrangement publicitaire avec Météor peut-être ? Bref, franchement le gros flop… Même la plate Samuel Adams m’a paru plus intéressante avec son arrière goût floral.

Maintenant quelques retours sur les notes : voici déjà la répartition par note…

1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5
Météor de Noël Samuel Adams Boston Lager Chimay dorée Arwenn Hops Cure ; La Rousse du Mont-Blanc ; Hacker-Pshorr Sternweisse ; Rince Cochon ; Page 24 Réserve Hildegarde Ambrée ; La Goudale de Noël ; N’Ice Chouffe Paulaner Hefe-Weißbier ; La Trappe Tripel ; Grimbergen Double Ambrée ; Weihenstephaner Vitus ; Dupont Bon Vœux Hobgoblin ; O’Hara’s Leann Folláin ; Fuller’s Golden Pride ; Urthel Samaranth ; Thiriez de Noël ; Gordon Xmas Ale Mooi & Meedogenloos ; Thornbridge Kipling ; Belhaven 90/~ Wee Heavy

Soit une moyenne de 3.42/5, c’est plutôt pas mal, non ? Sachant que la première note a servi de « référence », c’est à dire qu’elle a été mis volontairement à la moyenne (2.5) et ensuite les autres bières ont toujours été plus ou moins comparées à cette référence initiale. Alors évidemment, tout ça est très subjectif : d’un jour à l’autre, on ne va pas apprécier tout à fait de la même manière. N’empêche que le résultat est là : je trouve la répartition finale pertinente, et tout cela met bien en évidence mes goûts.

Alors quoi, la conclusion, le mot de la fin ?

P1040782Ce fut une bien belle expérience globalement. Les bières ont pour la plupart été bonnes (3 ou plus), voire très bonnes (4 ou plus). Aucune n’a atteint la perfection selon moi, c’est à dire un alliage subtil entre une découverte 100% originale, un goût extraordinaire, puissant, très houblonné, beaucoup de corps… bref, il n’y a pas eu de superbe IPA comme je les aime énormément en ce moment. La Thornbridge est ce qui s’en approche le plus, mais ne joue pas dans cette catégorie. Pour moi saveur bière a donc fait une très belle sélection : incitation à la découverte, tout en restant dans des saveurs admissibles par les palais de tous les amateurs. Pas de bière trop risquée donc, mais de belles initiations à tout un tas de styles assez méconnus. Hormis pour cette facheuse Météor, je dis chapeau pour la sélection. Il manque juste une petite Emelisse à mon avis…

Le choix de l’ordre de dégustation est moins bien vu selon moi : le parti pris des bières de Noël en fin de calendrier se justifie a priori, mais finalement ne tient pas par rapport au public ciblé. Les amateurs de bière se fichent un peu des bières de Noël finalement je pense : ce qu’ils veulent avant tout c’est boire de bonnes bières. Personnellement j’aurais essayé de mettre tout ceci dans l’ordre de mon classement subjectif qu’on voit ci-dessus. Ou a minima d’un classement plus qualitatif

Quoi qu’il en soit, cette aventure fut passionnante, un beau moment de partage et discussion, avec mon épousée bien sûr, mais aussi avec mes collègues de travail, les amis de passage pour l’apéro, etc… Bref : la bière dans toute la splendeur de sa convivialité, et de sa qualité. J’aurai probablement envie de recommencer l’expérience si un nouveau calendrier voit le jour en 2015. C’est juste le problème de livraison par GLS qui va me freiner à ce sujet…

On verra bien….

Santé à tous, et bonnes dégustations pour toute la nouvelle année 2015 !!